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Tendances du Bâtiment : Partie 1 - La transition écologique et ses contraintes environnementales

Nous avons interrogé 8 de nos distributeurs Ténors pour connaître leur ressenti et les difficultés rencontrées par leurs clients du Bâtiment. Nous remercions vivement pour leur participation : Arc Gestion, Axe Informatique, Cap Info, IAD, Logicom, PIM PME, Groupe Sages et TGS France.



Même si les problématiques peuvent légèrement varier en fonction des régions et des tailles des entreprises, globalement, il en ressort que pour survivre, les entreprises doivent se réinventer, innover et veiller de très près à leur rentabilité.

De nombreux sujets sont au cœur des préoccupations des PME du Bâtiment pour 2024/2025 et parmi les plus importants : la transition écologique et ses contraintes environnementales, la facturation électronique, la mobilité, la gestion et le suivi de chantier précis ainsi que la conclusion. Découvrons, notre premier sujet.

La transition écologique et ses contraintes environnementales

Depuis quelques années, la stratégie nationale « bas carbone » a été mise en place avec pour objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Pour y arriver, de nombreuses mesures ont été mises en place et notamment dans le secteur du Bâtiment. Elles impactent aussi bien la construction neuve que la rénovation.

Beaucoup trop de logements sont considérés comme des passoires énergétiques et il est nécessaire de les rénover pour limiter leur consommation d’énergie aussi bien pour le chauffage, que pour limiter la climatisation dont l’usage s’intensifie avec le changement climatique.

Ceci pourrait jouer un rôle de booster pour les entreprises du Bâtiment, si des difficultés financières n’empêchaient pas les Français d’investir : baisse du pouvoir d’achat, augmentation des taux d’intérêt, surcoût d’évacuation des déchets (écocontribution REP), modalités d’attribution des aides qui change souvent et voir même peut-être prochainement une hausse du taux de TVA…

Il faut savoir que le moment où un bâtiment consomme le plus de carbone, c’est lors de sa construction. Il y a donc un travail d’écoconception, de choix de matériaux, de recyclage et d’économie circulaire à effectuer dès le début.

Aujourd’hui, dès la conception, il faut penser au futur démantèlement. La transition écologique passe donc par le BIM (Building Information Modeling). Le M de BIM peut aussi être traduit par « Managment », car on parle de management de projets de conception, de modélisation, de réalisation et d’exploitation. Le BIM permet donc d’intervenir sur tout le cycle de vie du bâtiment de sa construction à son démantèlement. Il y a maintenant un travail de traçabilité des déchets et des fluides qui est imposé et nécessite des outils comme Codial pour les traiter (impression et générations de formulaires/CERFA).

Le BIM n’est pas encore un énorme succès auprès des PME, mais dans certaines régions, il n’est plus uniquement l’apanage des cabinets d’architecture. Quelques PME et artisans, qui cherchent à innover, s’appuient sur des maquettes 3D pour récupérer les métrés et les intégrer dans leur logiciel de gestion. Ainsi, ils accélèrent leurs process administratifs du plan au devis et jusqu’à la facture. Ils reprennent les données existantes et ne perdent plus de temps à prendre des mesures, élaborer un projet 3D… Autre exemple, les tablottiers génèrent des tableaux électriques dans leur logiciel spécifique et souhaitent que le chiffrage se fasse automatiquement. Il est donc important de pouvoir interconnecter différentes solutions (plans, appels d’offres, etc.). L’objectif est de se servir du travail des autres pour faire de l’import et du contrôle, plutôt que de faire de la ressaisie, source d’erreurs. Codial propose de nombreuses solutions pour gagner en productivité en se connectant avec des solutions partenaires.

Le BIM a cependant, quelques limites, car parfois les données modélisées initialement, ne correspondent pas toujours à la réalité. C’est notamment le cas pour les constructions où la réalisation n’est pas toujours 100% conforme au plan initial.

Au niveau informatique, la transition écologique impose une transition numérique pour pouvoir répondre à un certain nombre de nouvelles obligations : gestion des déchets, commandes fournisseurs en ligne, facturation électronique, plus d’impressions des tickets papier…

Outre répondre à de nouvelles obligations, l’utilisation d’un logiciel de gestion permet surtout d’automatiser les flux et donc de gagner du temps pour se concentrer sur son activité et non pas de l’administratif. Le temps libéré permet de mettre en place une politique RSE, de mieux sélectionner ses matériaux, d’analyser plus finement sa rentabilité…

 

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